Conflit israélo-palestinien : Porté par l’engagement de son souverain, le Royaume du Maroc plaide devant la CIJ pour une solution durable.
En sa qualité de président du Comité Al-Qods issu de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc ne ménage aucun effort pour le règlement du conflit israélo-palestinien devenu un sujet de préoccupation majeure pour la communauté internationale.
Cet engagement du souverain marocain a eu un écho très retentissant devant la Cour Internationale de Justice, la CIJ, saisie pour se prononcer sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Alors que depuis le 19 février dernier, l’instance judiciaire internationale tient ses audiences dans le cadre de ce dossier brûlant, le Royaume du Maroc n’a pas feutré son appui indéfectible à la délégation palestinienne lors de son exposé oral à l’ouverture des sessions de la CIJ. En effet, faut-il le rappeler, la présence du Maroc aux plaidoiries orales dans ce dossier n’est pas anodine. Le Royaume avait soumis à la CIJ un plaidoyer écrit, dont la Cour a pris dûment compte.
Dans ce contexte, le royaume chérifien, dans son plaidoyer s’est montré déterminé à disséminer et mettre en œuvre l’engagement de son souverain, président du Comité Al-Qods issu de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Objectif, « protéger le statut juridique, historique, politique et spirituel de la Ville sainte, et la préserver dans sa vocation unique de ville de paix et de rencontre pour les fidèles de toutes les religions monothéistes ».
Ainsi, dans la dynamique de l’initiative arabe de paix et en s’appuyant sur les différentes résolutions des Nations Unies pour le règlement du conflit israélo-palestinien, le Maroc insiste sur le respect du droit international dont la boussole demeure « la mise en œuvre d’une solution juste, globale et durable, fondée sur le principe des deux Etats : un Etat Palestinien indépendant sur la base des frontières du 04 juin 1967, avec Al-Qods/Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte-à-côte avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité et ce, conformément à la légalité internationale, aux résolutions de l’Organisation des Nations Unies, et dans le prolongement de l’Initiative arabe de paix ».
Devant la Cour Internationale de Justice, le Maroc n’a pas manqué d’argument. Dans son plaidoyer, le Royaume a brandit l’Appel d’Al-Qods/Jérusalem. Ce document d’une importance capitale dans la recherche des solutions aux tensions permanentes au proche et Moyen-Orient avait été signé le 30 mars 2019 entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Amir Al Mouminine – et le Pape François et appelle à préserver la ville sainte, Jérusalem comme berceau des trois grandes religions monothéistes du monde en insistant notamment sur la nécessité de conserver et promouvoir le caractère spécifique multireligieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de Jérusalem/Al-Qods Acharif.
« Nous souhaitons, par conséquent, que dans la Ville sainte soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/Al-Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre », insiste-t-il.
L’engagement du Royaume du Maroc pour une solution durable à l’un des plus vieux conflits au monde passe par sa détermination à faire mettre en œuvre la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui consacre « la solution à deux États : un Etat Palestinien indépendant et viable dans les frontières de 1967, vivant côte-à-côte avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité ».
Mais, pour y arriver, le Maroc, sous le leadership de sa Majesté le Roi, a insisté sur l’urgence de régler la question « des colonies israéliennes implantées dans certaines parties du Territoire palestinien occupé – y compris Al-Qods/Jérusalem-Est » tout en invitant à privilégier le dialogue et la négociation dans le respect du cadre définit par les Nations Unies.
En œuvrant sans relâche pour le règlement du conflit israélo-palestinien, le Maroc est très actif dans sa coopération bilatérale, multilatérale, à l’ONU ou encore au sein des regroupements régionaux comme la Ligue Arable, l’Organisation de la coopération islamique au sein de laquelle Sa Majesté le Roi Mohammed VI exerce la présidence du Comité Al-Qods.
Devant la CIJ, le Maroc a rappeler que le souverain marocain n’a de cesse insisté, comme ce fut le cas lors de la célébration, en novembre 2022, de la journée internationale de la solidarité avec le peuple palestinien, sur la nécessité d’encourager « tout signe positif et toute initiative louable, susceptibles de rétablir le climat de confiance et de favoriser l’amorce de négociations responsables dont l’issue serait un règlement juste, global et durable de la question palestinienne ».