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Coopération: Le Roi Mohammed VI du Maroc manifeste à Libreville son attachement au développement durable

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Les relations entre le royaume du Maroc et la République gabonaise sont au beau fixe et se matérialisent avec des gestes forts. Ce mercredi 15 février 2023, sa majesté le Roi du Maroc, Mohammed VI s’est entretenu avec le président gabonais lors d’une visite effectuée à Libreville. La rencontre des deux dirigeants a offert l’occasion de passer en revue les grands sujets de l’heure notamment les préoccupations communes entrant dans le cadre de la coopération bilatérale entre Rabat et Libreville.

Entre les deux pays, les relations sont vieilles de plusieurs décennies et raffermies notamment depuis l’époque de feu sa Majesté le roi Hassan II et feu le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba. Le souverain Marocain qui attache du prix à la coopération sud-sud et dont l’engagement pour la solidarité entre pays africains est sans faille, sait accompagner les paroles avec les gestes qu’il faut. Fait marquant de cette visite royale, sa Majesté le Roi Mohammed VI a, au nom de son pays fait don au Gabon d’une importante quantité de 2000 tonnes de fertilisants.

Le geste n’est pas anodin. La vision du Roi du Maroc est essentiellement tournée vers l’accompagnement des pays du continent à la réalisation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies à l’horizon 2030 et dans le cadre de la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union Africaine. Satisfaire aux exigences du Développement durable, l’engagement du Roi du Maroc s’élargi également à plusieurs autres domaines notamment la sécurité alimentaire, la promotion des petites et moyennes entreprises, la médiation pour la résolution des conflits et la consolidation de la paix en Afrique ainsi que l’accueil des migrants et réfugiés.

Dans un contexte où le continent africain semble se transformer en arrière-cour de guerre d’influence entre les grandes puissances et son lot d’incidences fâcheuses sur les populations, le Roi du Maroc vient témoigner à suffisance la nécessité d’une synergie d’actions entre les pays africains, loin des clichés d’un continent objet d’assistanat, pour relever leurs propres défis pour le mieux-être de leurs populations.

Si cette vision que porte le Maroc est regardée par nombre d’observateurs comme la voie royale d’un continent déterminé à prendre son destin en main, le regard que portent certains pays sur le royaume chérifien suscite curiosité. L’acharnement du parlement européen sur le Maroc mérite bien qu’on se demande si le réalisme qui caractérise la politique étrangère du Maroc était un péché.

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