Les jours se suivent et se ressemblent depuis l’apparition du Covid-19 en Chine. La maladie continue de se propager et les victimes se comptent par milliers. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme, « la menace d’une pandémie est devenue très réelle » déclare son patron. Rassemblement publics interdits, les événements sportifs suspendus, écoles fermées, les Etats prennent des mesures fortes pour limiter les contaminations. Les conséquences de cette crise sanitaire mondiale commencent par impacter l’économie du monde. La peur s’est emparée des marchés financiers.
Le tableau était bien sombre ce lundi 09 Mars 2020. Les écrans boursiers se sont parés de rouge. Les grandes places européennes plongent et les marchés sont en chute libre. En cause, les investisseurs regardent d’un œil inquiet la propagation du nouveau virus et ses conséquences économiques. Les réactions sur les marchés sont attribuées à l’inquiétude généralisée. La fièvre du Coronavirus gagne dangereusement les bourses américaines, européennes, et asiatiques. A New York, le Dow Jones, a plongé de 7,79% (pire séance depuis 2008), Francfort de 7,94%, Londres et Paris respectivement de 7,69% et 8,39%, pire séance là aussi depuis 2008. A cette dose de stress, vient se greffer une autre, liée au pétrole. L’or noir enregistre sa pire chute depuis la première guerre du Golfe en 1991. La situation actuelle fait dire aux analystes que la croissance mondiale pourrait être divisée par deux.
Même si le Fond Monétaire Internationale appelle à « une réponse internationale coordonnée », une chose est claire, le monde entier est pris de court par cette maladie qui impacte tous les domaines. Néanmoins, quelques éclaircis semblent rassurer : la chine, atelier du monde serait sur la voie de la guérison. Mais, entre confinement et activités économiques qui tournement au ralenti, la peur de l’inconnu gagne elle aussi du terrain. GK