Diplomatie : Le Panama rompt ses relations avec la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD)
La République Arabe Sahraouie Démocratique est de plus en plus isolé sur la scène internationale. La RASD continue de perdre ses soutiens. Le dernier revers en date, c’est la décision du Panama de rompre ses relations diplomatiques avec cette entité.
« Le Gouvernement de la République du Panama, dans le cadre des normes applicables du droit international, a décidé de suspendre, à compter de ce jour, les relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires Etrangères du Panama.
La décision du Panama intervient dans un contexte de soutien accru de la communauté internationale à la souveraineté du royaume du Maroc sur son Sahara. Plusieurs pays notamment membres du conseil de sécurité de l’ONU ont réaffirmé ces dernières années leur soutien au plan d’autonomie porté par le Maroc sur son Sahara, et considéré comme la seule solution crédible pour une solution durable au conflit. C’est dans cette même logique que s’inscrit la position du Panama.
« La République du Panama, privilégiant l’intérêt national et fidèle aux principes fondamentaux de sa politique étrangère, réaffirme sa conviction en faveur des objectifs et des valeurs guidant le multilatéralisme. Elle réitère sa volonté de continuer à soutenir les efforts promus par le Secrétaire général et la communauté internationale, dans le cadre des Nations Unies, en vue de parvenir à une solution pacifique, juste, durable et acceptable pour les parties impliquées dans la question du Sahara occidental, y compris le droit à l’autodétermination de son peuple. », poursuit le communiqué.
Le Panama réaffirme sans équivoque son attachement à des valeurs fondamentales pour justifier sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec la RASD.
« La République du Panama, fidèle à sa tradition de pays médiateur, réaffirme son engagement en faveur du dialogue et de la coopération multilatérale, tout en respectant pleinement une politique étrangère constructive et orientée vers le renforcement de la paix et de la sécurité internationales. », conclut le communiqué.