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L’Amérique ne s’est plus “Trumpée”

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Après trois jours d’attente, l’Amérique connaît désormais le nom de son nouveau dirigeant. A 77 ans Joe Biden devient le 46ème Président américain. Au même moment c’est une ambiance de fin de règne qui gagne la Maison Blanche. La page Donald Trump se tourne après quatre années d’une présidence comme l’Amérique n’en avait jamais connue. Trump a dès mardi soir adopté une posture très belliqueuse, promettant une véritable guérilla judiciaire.

Le tempétueux président de 74 ans a échoué à se faire réélire, contrairement à ses trois prédécesseurs Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton. Le 20 janvier 2021, c’est plutôt Joe Biden qui poussera les portes du bureau ovale de la Maison Blanche. Avec 290 grands électeurs engrangés, l’ancien vice-président de Barack Obama est parvenu à fermer la parenthèse Donald Trump. L’homme qui croyait faire à nouveau mentir les sondages doit laisser place à une « présidence plus normale », comme disent les analystes de la politique américaine. La présidence tourmentée de celui qui créa la surprise générale le 08 novembre 2016 en se faisant élire face à Hillary Clinton, est à terme. Le pays de l’oncle Sam se débarrasse d’un président qui a crié quatre ans durant de redonner à l’Amérique sa grandeur avec un entrain tout particulier : protectionnisme américain, non au multilatéralisme et à l’establishment mondial.

Joe Biden a promis samedi d’être le président qui unifiera l’Amérique, après quatre années de tumulte et de divisions, célébrant dans sa ville de Wilmington “une victoire convaincante” face à Donald Trump. Quelques heures après l’annonce des résultats de l’élection, devant une foule en liesse rassemblée en “drive-in”, le démocrate a appelé les Américains à ne plus traiter leurs “opposants comme des ennemis”. “Je m’engage à être un président qui rassemble et non pas qui divise”, a-t-il lancé lors d’un discours enflammé dans son fief du Delaware.

Pour Joseph Robinette Biden Jr., la consécration suprême sera arrivée tard, à l’issue d’une riche vie en politique jalonnée de tragédies. Après avoir échoué en 1988 et 2008, puis hésité en 2016, celui qui a débuté sa carrière politique nationale au Sénat il y a près d’un demi-siècle – et connaît le fonctionnement de Washington sur le bout des doigts – veut écrire une nouvelle page de la politique américaine.

Alors que le démocrate savoure sa victoire, le 45e président des Etats-Unis apparaît, lui isolé au sein de son propre parti, dans sa croisade contre un “vol” du scrutin dont il aurait été la victime.

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