Le Maroc a été sous le feu des projecteurs depuis le 08 septembre 2023, date à laquelle une partie du royaume a été ravagé par un puissant séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter. Le matraquage médiatique qui a suivi les premières heures de la catastrophe a baissé d’intensité deux semaines après. Les images des habitations effondrées, des opérations de secours ont fait le tour du monde et ceci grâce au travail des journalistes des médias internationaux.
14 jours après le sinistre, on en sait un peu plus sur cette couverture médiatique qui a tenu le monde entier en haleine minute par minute et heure par heure sur la mobilisation autour du séisme. Pas moins de 312 journalistes étrangers ont été accrédités par les autorités marocaines pour réaliser les reportages autour de la catastrophe.
Lors d’un point de presse à l’issue du conseil de gouvernement, le porte-parole de l’exécutif marocain est revenu sur les accréditations accordées aux médias du monde entier dans le cadre de la couverture médiatique de cette catastrophe qui a fait près de 3000 morts, plusieurs milliers de blessés et de sans-abris.
Tout en soulignant les conditions de liberté et de transparence qui ont été garanties par le Maroc à tous ces reporters, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, Mustapha Baitas est revenu sur le cas de deux journalistes français refoulés. «Les deux ressortissants français refoulés n’ont demandé aucune autorisation pour la couverture du séisme d’Al Haouz », a-t-il justifié. Les deux confrères français ont fait l’objet d’un refoulement administratif en raison, selon les autorités marocaines, de la violation de la loi dont ils ont été coupables.
L’ensemble des journalistes qui ont eu le « ok » du gouvernement marocain pour couvrir le séisme d’Al Haouz représentaient 90 supports médiatiques des quatre coins de la planète. «Sur ce total, 78 journalistes, soit le quart, étaient de nationalité française et représentaient 16 supports médiatiques, dont 13 ont été accrédités pour la couverture du séisme et trois disposaient d’accréditations permanentes », a expliqué le ministre.
Si une chose est d’accrédité les médias et leurs employés, une autre, et la plus importante, est de leur assurer les meilleures conditions de travail. Selon le ministre marocain, son pays a su leur faciliter le travail. « Notre pays a montré qu’il est un pays de la transparence et des libertés, qui a veillé à ce que tous les journalistes mènent leur mission dans une liberté totale », a-t-il conclu.