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Sommet Russie-Afrique: La Russie enseigne une leçon de droit international à l’Union Européenne

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Les rideaux sont tombés ce vendredi sur la deuxième édition du sommet Russie-Afrique. La Russie est “convaincue que les relations russo-africaines auront un avenir fructueux”. Si on peut noter cette déclaration du Président Vladimir Poutine qui vient clôturer cette rencontre diplomatique de haut niveau entre le Kremlin et le continent noire, on retiendra aussi que le sommet de Saint-Pétersbourg a consacré une véritable leçon de droit international envoyée à l’union européenne.

La Russie n’a invité sur son territoire que les Etats africains reconnus comme tels par le droit international. Point n’est donc besoin de rappeler que la reconnaissance internationale de l’Etat est un élément essentiel de la diplomatie internationale puisqu’elle permet le fonctionnement officiel et durable des relations internationales. Ainsi, la Russie, respectueuse de ce principe cardinal du droit international ne s’est intéressée durant ces deux jours de travaux que des Etats véritablement reconnus par l’Organisation des Nations unies (ONU). Il ne pouvait en être autrement car un Etat reste un Etat et ne jouit de ce statut que parce que bénéficiant d’une reconnaissance internationale.

Malgré la pression exercée par l’Algérie et l’Afrique du sud pour que soit invité « le polisario », le Kremlin est resté fidèle à sa position, ne traiter qu’avec des Etats. Cette décision adoptée par la Russie tranche, de manière décisive et sans équivoque, avec celle qu’avait adoptée l’Union Européenne qui, sous la Présidence française, avait, en violation de la légalité internationale, invité le chef du “polisario” au Sommet UE-UA qui s’était tenu à Bruxelles en février 2022.
On sait que la présence contestée et contestable du chef de la milice du “polisario” avait entamé le sérieux de cette fameuse réunion et suscité gêne et réprobation de nombreux pays présents, outrés par le fait que l’UE a toléré la participation de cet individu poursuivi par plusieurs instances judiciaires européennes pour crimes de guerre et pour violation des droits de l’Homme. Alors que ni ses Etat et encore moins ses institutions ne reconnaissent le « polisario », l’UE qui considère le Maroc comme un partenaire stratégique et privilégié, s’était laissé infliger un intrus bien encombrant.

Jalouse de l’intégrité territoriale de ses Etats membres face aux poussées séparatistes qui n’en épargne presque aucun, l’UE devrait l’être tout autant de la sécurité et de la stabilité du Maroc, qu’elle considère – à juste titre – comme un partenaire stratégique et privilégié. C’est dire que la fermeté et l’intransigeance sur les questions de principes est un choix qui paye. Plusieurs partenaires du Maroc ont fait ce choix. La Russie, qui a franchi le pas dès 2019, persiste et signe à présent, en respectant les engagements pris.

Le Maroc a pris une part active aux travaux de ce sommet Russie-Afrique. Le souverain marocain a été représenté à ces assises par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

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