USA: Donald Trump signe son retour historique à la Maison Blanche
Donald Trump a réussi mercredi son pari de revenir à la Maison Blanche, grâce à une victoire sans appel, qui provoque une onde de choc et plonge les Etats-Unis et le monde dans une ère d’incertitudes.
Le come-back du républicain est d’autant plus extraordinaire que sa troisième campagne a été marquée par deux tentatives d’assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal.
Comme en 2016, sa victoire a été nette et rapide, l’ancien président raflant en une poignée d’heures les deux Etats disputés de Caroline du Nord et de Géorgie, avant que la Pennsylvanie ne lui serve de tremplin, et que le Wisconsin ne vienne enterrer les derniers espoirs de la démocrate Kamala Harris.
Avant même que sa victoire ne soit officielle, le républicain a reçu une pluie de félicitations de responsables étrangers, d’Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky en passant par les talibans d’Afghanistan.
Le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas prévu de féliciter Donald Trump, selon le Kremlin, précisant que ce dernier serait jugé sur ses « actes ».
Mercredi matin, le républicain de 78 ans cumulait un total de 276 grands électeurs contre 219 pour sa rivale, au-delà donc du seuil de 270 requis pour remporter ce scrutin au suffrage indirect.
Dans son discours de victoire, Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, a lancé un appel à l' »unité », exhortant les Américains à mettre « les divisions des quatre dernières années derrière nous ».
Durant sa campagne, il a, lui-même, assailli sa rivale d’injures et accusé les migrants d' »empoisonner le sang du pays ».
Mercredi matin, la vice-présidente, Kamala Harris, ne s’était toujours pas exprimée.