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USA: le congrès vote la mise en accusation de Donald Trump pour “incitation à l’insurrection”

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La fin du mandat de l’actuel locataire de la Maison Blanche ressemble plutôt à une descente aux enfers sans précédent. Les membres de la Chambre des représentants des Etats-Unis ont voté mercredi la mise en accusation du président Donald Trump pour “incitation à l’insurrection” lors de l’assaut donné le 6 janvier par ses partisans contre le Capitole. Le milliardaire républicain, devient ainsi le premier président de l’histoire des Etats-Unis à être visé deux fois par cette procédure.

Comme en décembre 2019, Nancy Pelosi a fait retomber son maillet pour signifier la mise en accusation de Donald Trump. Contrairement à l’acte d’impeachment dans l’affaire ukrainienne il y a plus d’un an, adopté par les seuls démocrates, dix députés républicains ont voté cette fois-ci en faveur du renvoi en procès.Un second “impeachment” express et inédit pour un président américain. Cette procédure intervient à une semaine de son départ de la Maison Blanche et de l’investiture de son successeur démocrate Joe Biden. Le 45e président des Etats-Unis a “incité à cette insurrection, cette rébellion armée” le 6 janvier, avait lancé la cheffe des démocrates, Nancy Pelosi avant le vote.

Les violences au Capitole ont fait cinq morts et bouleversé les fondements démocratiques de l’Amérique. C’est dans ce même hémicycle que les élus avaient dû se jeter à terre il y a exactement une semaine, lorsque des manifestants pro-Trump tentaient de forcer la porte de la Chambre.

Ce vote marque l’ouverture formelle de la procédure de destitution contre Donald Trump, et il appartient désormais au Sénat de le juger.Mais ce procès, qui ne s’ouvrira pas avant l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, soulève de nombreuses questions. “Il n’y a simplement aucune chance de pouvoir conclure son procès de manière sérieuse et équitable avant la prestation de serment du président élu”, a justifié le chef de file des républicains à la chambre haute, Mitch McConnell.Le calendrier reste donc incertain. Pour les démocrates, le risque est qu’il accapare toute l’attention et entrave l’action législative du début de mandat en monopolisant les séances.

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