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Burkina-Faso: le capitaine Traoré maintient les relations avec Paris, dément la présence de Wagner

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Le président du Burkina Faso issu d’un coup d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé vendredi qu’il n’y avait “pas de rupture des relations diplomatiques” avec la France et a démenti la présence de mercenaires russes de Wagner dans son pays.
Alors que des manifestations contre la France ont régulièrement lieu au Burkina depuis qu’il a pris le pouvoir en septembre, le capitaine Traoré a affirmé que son souhait de voir partir les forces spéciales françaises de Ouagadougou n’avait pas d’incidence sur les relations diplomatiques avec Paris.

“La fin des accords diplomatiques, non !”, a-t-il déclaré dans un entretien télévisé accordé à des journalistes burkinabè. “Il n’y a pas de rupture des relations diplomatiques ou de haine contre un Etat particulier”, a-t-il ajouté.
Selon lui, il y a simplement eu rupture à la demande du Burkina d’un accord militaire sur la présence des forces spéciales françaises à Ouagadougou. “C’est juste un processus qui a été enclenché et ça n’a rien à voir avec la diplomatie”.
“L’ambassade de France est là (à Ouagadougou) les ressortissants sont là, on a notre ambassade là-bas (à Paris) donc, diplomatiquement, rien n’a été touché”, a-t-il remarqué, sans évoquer les relations tendues avec l’ambassadeur de France rappelé à Paris “pour consultations”.

Il a par ailleurs démenti la présence de mercenaires russes de la société Wagner au Burkina, en proie à la violence jihadiste depuis 2015 et où les violences se sont multipliées ces derniers mois. “On a entendu partout que Wagner est à Ouagadougou, j’ai même demandé à certains +ah bon, ils sont où?+”, a-t-il dit.

“Nous avons nos Wagner, ce sont les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée) que nous recrutons. Ce sont eux nos Wagner”, a-t-il souligné.
Selon lui, le rapprochement du Burkina avec la Russie est vu “forcément de façon politique, mais nous, nous sommes là pour une mission, c’est la sécurité, c’est la mission première”.
“Nous voulons vraiment scruter d’autres horizons, parce que nous voulons des partenariats gagnant-gagnant”, a-t-il dit, ajoutant: “Nous ne voulons pas de partenariats pas clairs, un peu flous ou déséquilibrés”.afp

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